Réduction des émissions

Limiter les émissions de gaz à effet de serre /CO2

Limiter les émissions de gaz à effet de serre /CO<sub>2</sub>

Des procédés industriels optimisés pour limiter les émissions

Esso, œuvre en permanence afin d’optimiser ses procédés industriels. Par exemple, en remplaçant la distillation conventionnelle, très consommatrice d’énergie, par des procédés moins énergivores. C’est notamment le cas du projet d’intégration thermique de l’unité de craquage catalytique (Fluid Catalytic Craking – FCC) avec l’unité d’Alkylation.

La mise en place d’un rebouilleur de vapeur permet de récupérer de la chaleur actuellement perdue et de produire 7 t/h de vapeur qui viendra se substituer à de la vapeur actuellement produite par combustion de gaz naturel.

L’énergie ainsi récupérée permettra d’économiser 52,5 GWh soit l’équivalent de la consommation annuelle d’énergie de plus 5 250 foyers. Cette économie représente également une réduction des émissions de près de 10 000 tonnes de CO2 par an. Ce projet a été lauréat du programme « France Relance » dans la catégorie « Efficacité énergétique et décarbonation des procédés ».

Le groupe Esso réaffirme ainsi son positionnement pour un avenir moins carboné.

Dans nos activités en France, les émissions de dioxyde de carbone (CO₂) proviennent des deux sites de Gravenchon et de Fos-sur-Mer. D’une part, ils produisent des émissions directes (celles liées aux opérations de raffinage) et, d’autre part, des émissions indirectes (celles liées aux achats d’énergies extérieures : électricité et vapeur).

Un suivi rigoureux par un vérificateur indépendant

Les émissions de CO₂ des deux raffineries sont suivies quasiment en temps réel et les résultats annuels sont validés, à la tonne près, par un organisme vérificateur indépendant. Les émissions indirectes sont calculées à partir des facteurs d’émissions de la base de données de l’Ademe et des achats des sites. Il faut noter que les émissions liées à l’usage des produits commercialisés par les revendeurs ne sont pas prises en compte.

En 2021, les émissions directes ont augmenté de 8,1 %, avec 2 465 kilotonnes (2 280 en 2020) ce qui s’explique par une cadence de production plus soutenue et les ajustements de combustibles rendus nécessaires par l’envolée des prix du gaz naturel. Les émissions directes de CO2 en tonnes par tonnes de brut traité ont augmenté de 7,2 % (la production totale des deux sites ayant augmenté de 1 %).

Les émissions indirectes ont quant à elles baissé de 6,5 % à 49 kilotonnes (53 en 2020).

De nouveaux équipements en projet

Nous avons également annoncé la signature d’un protocole d’accord pour travailler au développement d’une infrastructure de captage et stockage du CO₂ contribuant à réduire les émissions du bassin industriel normand dont la première phase consistera à étudier la faisabilité technique et économique de ce projet dont l’objectif est la réduction d’émissions de CO₂ jusqu’à 3 millions de tonnes par an d’ici 2030.

Découvrir aussi